Un peu à l’image d’une goutte se diluant dans une rivière mais pouvant redevenir unique à tout moment, Jean-Luc suit le mouvement de l’éditeur pour son livre « Le Morvan, terre d’eau et de lumière » tout en restant indépendant : « je lui ai envoyé des centaines de clichés et c’est lui qui les a sélectionnées. Je n’en ai imposé qu’une seule, ma préférée, qui d’ailleurs était une photo ratée ! » s’amuse-t-il avant de continuer : « j’ai proposé en parallèle des haïkus car j’aime à les rédiger. Enfin, j’ai déterminé le titre, car il résume ma vision de ce territoire : de la terre, de l’eau et de la lumière ». Pour la suite, Jean-Luc pense à faire une exposition de ces photographies et a un projet de filmà « il m’arrive plein de choses intéressantes depuis que j’ai arrêté de lutter contre certaines contraintes de la vie et que je me suis extirpé des cases imposées par les actuels rois des concepts. Je pense continuer à vivre, rien de plus rien de moins. La vie est une grosse blague comico-tragique dans laquelle on est trimballé avec l’impression de tout maîtriser, alors que pas du tout.